Ce 5 juin 2024, c’est avec l’Office Français de la Biodiversité que le Cadets ont rendez-vous.
Les cinq grandes missions de l’OFB sont :
- La police de l’environnement et la police sanitaire de la faune sauvage,
- La connaissance, la recherche et l’expertise sur les espèces, les milieux et leurs usages,
- L’appui à la mise en œuvre des politiques publiques,
- La gestion et l’appui aux gestionnaires d’espaces naturels,
- L’appui aux acteurs et la mobilisation de la société.
C’est dans le cadre de leur mission d’expertise qu’ils reçoivent les Cadets afin de leur présenter le protocole de suivi du chat forestier.
Contrairement aux idées reçues, le chat forestier n’est pas un chat domestique retourné à l’ état sauvage.
Il s’agit bien d’une espèce présente dans nos forêts, y compris en Seine-et-Marne, depuis des millénaires, et qui n’a jamais été domestiquée….
Pesant de 2,5 Kg à 8 Kg, présentant des anneaux sur sa queue se terminant par un manchon et une ligne noire sur sa colonne vertébrale, le chat forestier est particulièrement craintif est très difficilement observable.
Comment s’assurer de sa présence ?
C’est l’objet du protocole mis en place par l’OFB.
Celui-ci fait appel tant à des techniques ancestrales qu’aux nouvelles technologies.
Les chats domestiques ou sauvages sont naturellement attirés par l’odeur de la valériane et, il est courant de voir un de ces félins s’enivrer de l’odeur de cette plante dite « herbe-aux-chats ».
Une petite quantité de valériane déshydratée est répandue sur une brosse métallique.
A quelques dizaines de centimètres, un piège photo est installé.
L’objectif est double :
- Prendre un cliché de l’animal lorsque celui-ci va se frotter sur le brosse métallique,
- Recueillir quelques poils de du chat afin de s’assurer après une analyse de l’ADN qu’il s’agit bien d’un chat forestier.
Ce n’est qu’après examen des photographies et analyse de l’ADN que sera attestée la présence du chat forestier.
Les dernières données disponibles voient s’étendre l’implantation du chat forestier, qui semble se développer. Si un grand quart nord-est était son habitat, celui s’étend désormais au Massif Central, aux Pyrénées et au nord des Alpes.